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Devoir ou Liberté | Débat
5# Conséquences Sanitaires I_icon_minitimeMer 15 Juil 2009 - 15:14 par Cartouche
Bonjour.

Êtes vous pour le Devoir ou la Liberté ? Soldats du Devoir et de la Liberté, débattez !

Voici une courte description de ces deux factions :

Liberté:

Ils sont cool et assez sympa, ils ont pour camp la Vallée Obscure puis les entrepôts militaires, ils sont en guerre contre le Devoir...
Leur but est de préserver la zone... Mais il ne le pratique pas de la même façon que le …

Commentaires: 116
Lequel des trois S.T.A.L.K.E.R. préférez vous ?
5# Conséquences Sanitaires I_icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 16:33 par Gorckolov
En fait, un mixe entre SOC et CS serait parfait, mais bon. Je préfère CS pour la guerre des factions, pouvoir y entrer, la position des bases, la forêt rouge que je trouve beaucoup plus belle.... D'un autre côté SOC il y a Cartouche, mais bon.

Commentaires: 25
Communauté S.T.A.L.K.E.R. sur Facebook
5# Conséquences Sanitaires I_icon_minitimeDim 28 Nov 2010 - 18:30 par Gorckolov
Je vous présente dans ce post la communauté officiel facebook créée par GSC Gameworld disponible ici :
S.T.A.L.K.E.R. Official Facebook - de GSC Gameworld
Il ya de bonnes infos et on peu posé des questions, avec de la chance ils nous répondent !

Et la page (moins importante) du film de 1979 : Film S.T.A.L.K.E.R. sur Facebook

Commentaires: 10
Les mutants les moins aimés
5# Conséquences Sanitaires I_icon_minitimeVen 10 Sep 2010 - 17:26 par ToM le RideR FoU
Quels sont les mutants que vous détestez le plus?

Moi, c'est les snorks, les sangsues et les contrôleurs.
Et vous ?

Commentaires: 80
[Sondage] Strelok est dans S.T.A.L.K.E.R. 2, heureux ?
5# Conséquences Sanitaires I_icon_minitimeSam 8 Oct 2011 - 18:16 par Gorckolov
Strelok est LE personnage de S.T.A.L.K.E.R. ! Un stalker, un vrai de vrai, pour ma part je suis très heureux de le retrouver dans cet opus.
Et Vous ?

Commentaires: 13
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 5# Conséquences Sanitaires

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Gorckolov
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Gorckolov


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MessageSujet: 5# Conséquences Sanitaires   5# Conséquences Sanitaires I_icon_minitimeMer 8 Juil 2009 - 11:16

Conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl

Les conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl, à la fois sur la santé des populations et l'intégrité de l'environnement, sont dues à l'iode, puis au césium 137, et à cause de nombreux autres radionucléides qui ont été émis par le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Les modèles utilisés pour étudier la catastrophe sont en partie ceux des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki.
Ces modèles sont essentiellement ceux d'irradiation externe. Ils s'appliquent mal à une irradiation interne, chronique, due à l'ingestion d'aliments contaminés par des radionucléides sur laquelle les scientifiques continuent de s'interroger sans résultats définitifs jusqu'à présent, sauf en matière de cancer de la thyroïde. L'évaluation du nombre de décès survenus et encore à venir imputables à la catastrophe est donc l'objet de nombreuses controverses opposant essentiellement l'AIEA et l'OMS à des ONG comme Greenpeace et plusieurs chercheurs indépendants, les chiffres avancés variant de quelques dizaines à quelques centaines de milliers de morts.
En France, une controverse est née sur les retombées du nuage de Tchernobyl.

Conséquences sur l’environnement

La radioactivité libérée par l’explosion a contaminé une superficie d’environ 160 000 km² au Nord de Kiev et aussi au Sud de la Biélorussie, et a détruit une partie de la végétation aux alentours.
Une large zone autour de la centrale est fortement contaminée et la plupart des espèces vivantes ont été atteintes. Cela a pris du temps pour que les animaux reprennent le cours de leur vie. Fin 1987, on a mesuré un taux de césium 137 radioactif encore des milliers de fois supérieur à la normale sur le site de Tchernobyl.
Controverse sur les chiffres
L'évaluation des conséquences sanitaires de la catastrophe fait l'objet d'une controverse. Certains y voient l'écho d'enjeux politiques. D'autres y voient un problème d'épidémiologie.
Liste de bilans contradictoires:
-Les organisations locales évaluent le nombre de morts entre 50 000 et 150 000.
-Kofi Annan parle de 7 millions de personnes affectées.
-Des études ont été faites par Vassili Nesterenko et Youri Bandajevsky sur l'irradiation des habitants de l'Ukraine et de la Biélorussie. Les circonstances de l'irradiation à Tchernobyl sont différentes de celles de Hiroshima et Nagasaki. Pour Bandajevsky, il s'agit dans le premier cas d'irradiations internes, répétées et de faible dose et dans le second, d'expositions externes massives en une fois. Il affirme que les effets en sont très différents. Il a été condamné, sans preuves matérielles; son arrestation suivant de peu la publication de ses travaux critiquant la thèse officielle.
-Les statistiques montrent que la mortalité du Belarus dépasse la natalité d'un facteur 1,6. Pour certains, le fait n'est pas la conséquence directe de l'accident nucléaire.
-Selon Union Tchernobyl, principale organisation des liquidateurs, sur 600 000 liquidateurs, 60 000 sont morts et 165 000 sont handicapés.
-L'Agence internationale de l'énergie atomique, avance les chiffres de 47 personnes mortes, ainsi que neuf enfants décédés du cancer de la thyroïde sur 600 000 personnes concernées. Selon l'AIEA, 4 000 personnes pourraient mourir « pour avoir été exposées aux radiations après l'accident » selon une ébauche de rapport qui fut repris par la presse. La version définitive du rapport, publiée en avril 2006, ne reprend pas ce bilan.
-Le professeur Maurice Tubiana, cancérologue impliqué au niveau international dans la recherche sur le cancer depuis plusieurs décennies prend position en faveur de ces chiffres : une centaine de morts. Il prétend dans son dernier livre ("N'oublions pas demain") qu'il existe une véritable campagne de désinformation orchestrée par diverses ONG dont l'intention est de discréditer le développement de l'énergie atomique quoiqu'il en soit. Cependant, le Pr Tubiana n'est pas considéré comme neutre dans la mesure où il a régulièrement pris position en faveur du nucléaire et il est un ancien membre du Conseil d'Administration d'EDF qui le met encore aujourd'hui en valeur.
-L'Organisation mondiale de la santé avance des chiffres similaires. Sur 72 000 liquidateurs, 212 sont morts (source : étude de 1998). L'impartialité de l'OMS sur cette question est contestée, en raison d'un accord passé avec l'AIEA en 1959.
-Selon l'Association internationale des médecins pour la prévention de la guerre nucléaire (IPPNW), plus de 10 000 personnes sont atteintes d'un cancer de la thyroïde et 50 000 cas supplémentaires sont attendus à l'avenir. En Europe, 10 000 malformations sur des nouveau-nés en raison de Tchernobyl et 5 000 décès chez les nourrissons. Plusieurs centaines de milliers de membres des équipes d'intervention [sur le site] sont de nos jours malades des suites des radiations, et plusieurs dizaines de milliers sont morts.

Déclarations d'agences de l'Organisation des Nations unies

Septembre 2005 : rapport provisoire de l'ONU
Le 5 septembre 2005, le Forum de Tchernobyl, fondé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) résuma un rapport provisoire intitulé l'Héritage de Tchernobyl : impacts sanitaires, environnementaux et socio-économiques. Ce résumé commun de l'Organisation mondiale de la santé, l'Agence internationale pour l'énergie atomique, l'UNDP et d'autres agences onusiennes avançait un bilan des victimes de Tchernobyl de 47 secouristes (« liquidateurs »), morts des suites de l'exposition aux radiations, et de neuf enfants morts de cancers de la thyroïde, sur 600 000 personnes affectées – 200 000 liquidateurs et les personnes les plus exposées aux radiations.
On estime par ailleurs à environ 6 millions le nombre de personnes ayant reçu de « faibles doses radioactives » en Ukraine, en Biélorussie et en Russie .
D'après le résumé de l'AIEA : « Au total, 4 000 personnes pourraient mourir pour avoir été exposées aux radiations après l'accident […]. Le bilan est donc bien en-deçà de spéculations antérieures qui parlaient de dizaines de milliers de morts possibles. » Michael Repacholi, responsable de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) cité dans le rapport a déclaré : « les effets de l'accident sur la santé ont été horribles mais au total […] les effets en termes de santé publique n'ont pas été aussi graves — et de loin — qu'on avait pu le craindre initialement.»
Le résumé considère que « les chances de survie pour ces patients [atteints de cancer de la thyroïde] sont de près de 99 %. » De plus, il ne conclut à « aucune indication ni probabilité d’une diminution de la fertilité parmi les populations touchées, ni aucune indication d’une augmentation de malformations congénitales pouvant être attribuées à une radio-exposition. » En fait, « les principales causes de mortalité dans les régions affectées par Tchernobyl sont les mêmes que celles prévalant en Russie, maladies cardio-vasculaires, blessures et empoisonnements plutôt que les maladies liées à la radioactivité.»
En outre, le rapport provisoire critique ce qui y est interprété comme le manque d'initiative de la population locale et sa « tendance à mettre tous les problèmes de santé sur le compte de l'exposition aux rayonnements. » Il souligne « l’impact sur la santé psychique des personnes affectées » : les désordres psychologiques s’exprimeraient sous forme de « manque de confiance dans son propre état de santé, de craintes exagérées pour l’espérance vie », de dépendance de l’assistance à l’État et de manque d’initiative .

Avril 2006 : rapport définitif de l'ONU
L'AIEA diffusa ainsi, durant une conférence tenue le 5 septembre 2005, un résumé du bilan global provisoire : 4 000 personnes sur les 600 000 les plus touchées pourraient décéder des suites de la radio-exposition consécutive à l'accident (page 7 du communiqué francophone). Ce chiffre de 4 000 morts qui n'est expliqué et nuancé que plus loin, a incité la presse et les médias à le présenter comme un bilan total de toutes les victimes de l'accident.
Le rapport définitif[18], publié en avril 2006, prévoit quant à lui (page 106) une surmortalité causée par les seuls cancers solides de « 4 000 décès parmi les 600 000 personnes les plus exposées » (0,67 %), semblable aux estimations préliminaires mais pour les seuls cancers solides, ainsi que de « 5 000 autres parmi les 6 millions de personnes proches » (0,08 %). Les auteurs du rapport y insistent sur le caractère très incertain de leurs estimations.
Melissa Fleming, attachée de presse de l'AIEA, déclara au journal Nature : « Je suis navrée de voir des chiffres sauvages communiqués par des organisations honorables qui sont ensuite attribués à l'ONU. C'était donc une action audacieuse que d'avancer une estimation bien inférieure à celle que dicte le sens commun. »

Passage du nuage radioactif sur la France

Le nuage radioactif issu de la catastrophe de Tchernobyl atteint la France le 29 avril 1986, détecté par les systèmes de la centrale nucléaire de Cattenom, près de la frontière luxembourgeoise.

Déclarations des autorités

Le gouvernement français estime alors qu’aucune mesure particulière de sécurité n’est nécessaire. Le Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants (SCPRI), placé sous la direction du Professeur Pierre Pellerin et sous la tutelle du ministère de la Santé, annonce le 29 avril 1986 par un premier communiqué qu'« aucune élévation significative de la radioactivité n'a été constatée ».
Le SCPRI mentionne dans un communiqué dès le 30 avril une « légère hausse de la radioactivité atmosphérique, non significative pour la santé publique ».
Le 2 mai 1986, le Professeur Pellerin diffuse un communiqué selon lequel « les prises préventives d'iode ne sont ni justifiées, ni opportunes » et « il faudrait imaginer des élévations dix mille ou cent mille fois plus importantes pour que commencent à se poser des problèmes significatifs d'hygiéne publique ».
Une polémique s’ensuit, souvent résumée par « le nuage s’est arrêté à la frontière ». Libération affirme que « les pouvoirs publics ont menti en France » et que « Le professeur Pellerin [en] a fait l’aveu ».
Par la suite, le professeur Pellerin porte plainte pour diffamation contre différents médias ou personnalités qui ont affirmé que le Pr Pellerin avait déclaré que « le nuage de Tchernobyl s'est arrêté à la frontière française ». N'ayant jamais prononcé cette phrase, le Pr Pellerin a gagné tous les procès en première instance, en appel et en cassation. Seule une condamnation de la justice française pour « diffamation publique envers un fonctionnaire » de Noël Mamère pour des propos tenus en 1999 a été annulée par la Cour européenne des droits de l'homme, celle-ci estimant qu'en 1999 « le SCPRI n’existait plus et, âgé de 76 ans, le fonctionnaire en question n’était plus en activité ».

Controverse sur la contamination

Les doses reçues à la suite du passage du « nuage » de Tchernobyl sur la France ont pu être évaluées par certaines sources à une moyenne d'environ 0,01 mSv (milli-Sievert), « correspondant à un séjour de quelques semaines en montagne », et par d'autres de 0,025 mSv à 0,4 mSv, selon la localisation géographique.
Le 24 février 2002, la CRIIRAD (anti-nucléaire) publie un atlas qui, selon elle, révèlerait de façon détaillée la contamination du territoire français par le nuage de Tchernobyl. Par interpolation des mesures relevées entre 1988 et 1992, les villes de Mélon, Ghisonaccia-gare, Clairvaux-Les-Lacs ou Strasbourg y sont présentées comme ayant eu en mai 1986 des activités surfaciques de césium 137 supérieures à 30 000 becquerels/m². En 1992, les mesures dans certaines villes mettaient en évidence un taux supérieur à 3 000 Bq/m².
Le 24 avril 2003, l'IRSN publie une nouvelle carte de la contamination de la France par le nuage de Tchernobyl, où les valeurs atteignent 40 000 becquerels/m². Le Professeur André Aurengo, chef du service de médecine nucléaire de la Pitié-Salpêtrière, se déclare « consterné que de tels résultats, méthodologiquement aussi contestables et très probablement faux, aient pu être diffusés sans aucune validation scientifique » Pourtant, prenant appui sur l’évaluation scientifique réalisée par une commission ad-hoc du Conseil scientifique de l’IRSN comportant des experts étrangers, l’avis rendu le 27 mars 2006 par ce Conseil confirme la validité de la démarche scientifique mise en œuvre par l’Institut pour aborder cette question, ainsi que la cohérence d’ensemble des modèles, y compris avec les approches conduites dans d’autres pays également touchés par la contamination de l’accident de Tchernobyl.
Dans l'instruction d'une plainte déposée en France en 2001 par des personnes ayant contracté un cancer de la thyroïde, un rapport de Georges Charpak, Richard L. Garvin et Venance Journé affirme que le SCPRI a fourni des cartes « inexactes dans plusieurs domaines » et « n'a pas restitué toutes les informations qui étaient à sa disposition aux autorités décisionnaires ou au public » . Ce rapport reproche au SCPRI une communication fausse mais pas d'avoir mis en danger la population.

Cancers de la thyroïde

Une éventuelle augmentation de la mortalité liée au passage du nuage de produits radioactifs serait liée à une augmentation du nombre de cancers de la thyroïde déclarés chez les personnes qui étaient enfant en 1986 (lors du passage du nuage).
En effet, dans la zone de Tchernobyl, beaucoup plus exposée que les régions françaises, il n'y a pas eu d'augmentation des cancers des adultes provoqués par la catastrophe mais il y a eu une augmentation du nombre d'enfants atteints, estimée à 2 000 cas.
Effet des faibles doses de radiations
Les conséquences sanitaires des faibles doses de radiations sont controversées, et deux hypothèses principales existent :
-Selon l'une d'entre elles, les faibles doses de radiations n'auraient pas de conséquences néfastes en matière de cancer, et le risque pourrait même diminuer dans certains cas (phénomène appelé hormesis) ; c'est cette thèse que défend le Pr Aurengo. Si l'on retient cette première hypothèse, la catastrophe de Tchernobyl n'aurait pas provoqué d'augmentation du nombre de cancers en France.
-Selon l'autre thèse, le risque de cancer varie linéairement avec la dose, sans qu'il existe de seuil de disparition du risque ; c'est cette dernière que reprennent notamment un rapport de l'Académie des sciences française de 1995, et un rapport plus récent de l'Académie des sciences des États-Unis de juin 2005. Si l'on retient cette seconde hypothèse, la catastrophe de Tchernobyl entraînerait un très léger surcroît de décès par cancers en France.
Georges Charpak a évalué ce surcroît de manière assez rudimentaire à 100 décès sur un an, et environ 300 sur 30 ans, en partant de l'hypothèse d'une dose moyenne de 0,05 mSv une année après Tchernobyl, soit environ le 10 000ème de l'ensemble des cancers mortels sur la même période.
Le nombre de cancers de la thyroïde a augmenté en France régulièrement d'environ 7% en moyenne par an depuis 1975 (soit un quadruplement en 19 ans), sans inflexion particulière en 1986. Cette augmentation est due à l'amélioration du dépistage ; ces cancers représentent sensiblement 1% du total des cancers qui apparaissent en France et la mortalité correspondante a tendance à diminuer. Dans la zone de Tchernobyl elle-même, il a été constaté une augmentation du nombre de cancers de la thyroïde des adultes dans les mêmes proportions, donc il n'y a pas eu de surmortalité des adultes. Dans les régions françaises du Calvados, on assiste au même quadruplement de ce nombre de cancers ; en région Champagne-Ardenne, il y a eu seulement un doublement de ce nombre révélé par une étude équivalente, alors que cette région a reçu plus de retombées qu'à l'Ouest de la France.
Les cancers de la thyroïde sont très majoritairement féminins et l'évolution de leur nombre suit l'évolution du nombre de cancers du sein. A priori deux phénomnes concomitants sont à prendre en compte :
l'augmentation du nombre de cancers détectés par l'accroissement de la sensibilité des appareils à ultrasons : le seuil de détection des nodules est passé d'un diamètre de 10 mm à 2 mm.
Depuis mars 2001, 400 poursuites ont été engagées en France contre 'X' par l'Association des malades de la thyroïde, dont 200 en avril 2006. Ces personnes sont affectées par des cancers de la thyroïde ou goitres, et ont accusé le gouvernement français, à cette époque dirigé par le premier ministre Jacques Chirac, de ne pas avoir informé correctement la population des risques liés aux retombées radioactives de la catastrophe de Tchernobyl. L'accusation met en relation les mesures de protection de la santé publique dans les pays voisins (avertissement contre la consommation de légumes verts ou de lait par les enfants et les femmes enceintes) avec la contamination relativement importante subie par l'est de la France et la Corse. Plusieurs études européennes (dont l'étude de 2006 de l'IRSN) ont étudié une possible corrélation entre la catastrophe de Tchernobyl et l'augmentation du nombre de cancers de la thyroide en Europe sans pouvoir établir un lien de cause à effet. L'augmentation des cancers est un phénomène continu, antérieur à la catastrophe et qui s'observe également dans les zones non contaminées. De nouvelles plaintes sont néanmoins déposées par des malades et il reste à la justice à se prononcer sur ce phénomène.
Dans une lettre publiée dans Libération, 52 médecins spécialistes montrent que « ces malades français sont les otages d’un lobby anti-nucleaire et juridicomedical » : alors que seuls des enfants ont été atteints en Ukraine, la plupart des plaignants français étaient adultes en 1986. « Les registres des cancers ont révélé une augmentation préférentielle de cas à l’ouest de la France, région la moins exposée aux retombées du nuage radioactif. » « L’augmentation mondiale des découvertes de cancers de la thyroïde résulte surtout des progrès de la médecine et du dépistage. » « C’est un besoin naturel des individus de trouver une explication simple et de bon sens, idéalement extérieure, aux maux qui les accablent. En matière de maladie thyroïdienne, Tchernobyl fournit le parfait alibi. »

Risques liés à l'alimentation

Les recommandations de l'OMS sur le lait préconisent une activité annuelle inférieure à 100 000 becquerels d'iode radioactif, soit une activité moyenne inférieure à 600 becquerels par litre de lait.
Le 7 mai 1986, un courrier de l'Organisation mondiale de la santé indique que « des restrictions quant à la consommation immédiate [du] lait peuvent donc demeurer justifiées ». Une note du 16 mai émanant du ministère de l'Intérieur, à l'époque dirigé par Charles Pasqua déclare « Nous avons des chiffres qui ne peuvent pas être diffusés. (…) Accord entre SCPRI et IPSN pour ne pas sortir de chiffres ».
Le 16 mai, une réunion de crise se tient au ministère de l'Intérieur : du lait de brebis en Corse présente une contamination par l'iode 131 anormalement élevée, d'une activité de plus de 10 000 becquerels par litre ; les relevés du SCPRI de 1986 relèvent 6 000 becquerels par litre de lait en certains endroits du territoire, notamment en Corse et dans l'Est de la France. Dans la mesure où la catastrophe qui générait la pollution à l'iode radio-actif était un évènement ponctuel, et que l'iode 131 a une demi-vie courte (l'activité au bout de deux mois est difficilement détectable), il a été jugé que le bilan de l'activité radio-active sur une année ne serait pas affecté sensiblement, et les autorités n'ont pas pris de mesure particulières.
Les études montrent que pour le cas extrême d'un chasseur consommant 40 kg de sangliers « contaminés » par an, « sa dose efficace engagée serait alors voisine de 1 millisievert pour l’année 1997, c’est-à-dire nettement inférieure à la dose résultant de la seule radioactivité naturelle et de l’ordre de la limite de dose réglementaire établie pour le public (1 mSv/an) - elle-même bien en deçà des niveaux présentant un risque avéré. »

Critiques de la position des autorités par des anti-nucléaires

Dès l'époque de la catastrophe de Tchernobyl, des écologistes et des scientifiques ont dénoncé le contraste entre les déclarations des autorités françaises et les mesures d'urgences prises dans les autres pays voisins — en Allemagne par exemple, où la consommation des produits frais a été interdite.
Le livre Contaminations radioactives : atlas France et Europe (Éditions Yves Michel - 2002), publié par la CRIIRAD, affirme mettre en évidence les « carences et les mensonges des services officiels français ».
Selon un article de Fabrice Nodé-Langlois dans Le Figaro du 13 mai 2005, citant un reportage d'Envoyé spécial, il serait aujourd'hui « bien établi que le SCPRI a menti par omission, et n'a pas rendu publiques toutes les mesures de radioactivité dont il disposait ».
En mars 2005, deux « experts indépendants », Paul Genty et Gilbert Mouthon, ont remis un rapport au juge d'instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy. Ce rapport s'inscrit dans l'instruction judiciaire entamée en mars 2001 par le dépôt de plainte contre X pour « défaut de protection des populations contre les retombées radioactives de l'accident » par l'Association française des malades de la thyroïde et la CRIIRAD. Ils affirment qu'ils ont constaté que sur la base de documents saisis lors de perquisitions dans des ministères et organismes impliqués dans la prévention du risque nucléaire, les mesures de radioactivité effectuées à l'époque par les autorités françaises, EDF, la Cogema ou la gendarmerie étaient beaucoup plus élevées que celles communiquées à la presse et à l'opinion publique.
Sur la base du rapport Genty-Mouthon, la CRIIRAD a demandé la mise en examen du Pr. Pierre Pellerin pour « mise en danger délibérée et de diffusion de fausses nouvelles de nature à tromper les concitoyens sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl », et l'audition de Pierre Galle, Raymond Paulin et Jean Coursaget sur « les éléments erronés » contenus dans leur Mise au point historique sur Tchernobyl (article publié par l'Académie des sciences). Cet article concluait qu'« en France, les retombées ont été très inférieures à celles qui auraient pu justifier des contre-mesures (sanitaires) préventives ». Le secrétaire perpétuel de l'Académie a rappelé que cet article n'exprime pas la position officielle de l'Académie mais n'est qu'un élément du débat...

Source : Wikipedia
Modifié par : Gorckolov
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